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Justice

SYLVIA BONGO ET NOUREDDIN CROUPISSENT TOUJOURS À SANS FAMILLE

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Le média Jeune Afrique a publié mercredi 10 janvier 2024 une information selon laquelle l’ex-Première dame et son fils Noureddin Bongo Valentin ont été transférés de la prison centrale de Libreville pour une villa dorée, afin d’enjoliver leurs conditions de détention.

Le média Jeune Afrique a publié mercredi 10 janvier 2024 une information selon laquelle l’ex-Première dame et son fils Noureddin Bongo Valentin ont été transférés de la prison centrale de Libreville pour une villa dorée, afin d’enjoliver leurs conditions de détention. Une source de la présidence a nié en bloc ces allégations d’un média qui a pourtant pignon sur rue à la présidence de la République. C’est le journal Jeune Afrique qui obtient des interviews des chefs d’Etat et des ministres gabonais à la pelle. C’est ce média qui a tous les contacts des barons de l’ancien régime et des jeunes loups aux dents longues du CTRI. Qui peut mieux informer les Gabonais si ce n’est Jeune Afrique ? Ce média peut-il prendre le risque de raconter des bobards ? Comment ces deux crapules qui ont causé la déliquescence du pays peuvent-ils être exfiltrés  comme dans un mauvais film américain vers un lieu de détention étincelant ? Pourquoi lancer un signe négatif aux symboles de l’impunité au Gabon ? Sylvia Bongo et son rejeton étant considérés comme des références en matière d'impunité au Gabon. La jubilation du mouvement des amis de Sylvia Bongo et de Noureddin Bongo a été de courte durée. Leurs marionnettes situées à l’extérieur de Gros Bouquet peuvent continuer à rêver en couleur. Sylvia Bongo et de Noureddin Bongo mangent leur pain noir à la prison de Gros Bouquet. 

Pourtant des  ministres qui sont de véritables enfants de chœur devant les actes illégaux de Sylvia Bongo et de Noureddin Bongo Valentin sont encore en détention à Sans Famille ? Le contraire aurait étonné. On l’aurait considéré comme un coup de couteau dans le dos des Gabonais. Une humiliation nationale. Les derniers espoirs des Gabonais auraient volé en éclats.  La présidence de la république gabonaise reste fidèle à sa ligne directrice. Il faut couper la tête de la Young Team et de leur mégère qui ont dirigé le Gabon d’une main de fer pendant plus de trois ans. 

Une fake news nauséabonde de plus 

Jeune Afrique a répandu une fake news. Plusieurs leaders d’opinion et médias ont repris cette information comme une parole d’évangile. Pourquoi  Jeune Afrique, qui est une source autorisée du Présidence de la République a-t-il colporté cette fake news? Quel est l’objectif de ce média ? Est-ce une technique de chantage ? Est-ce pour montrer au CTRI sa capacité de nuisance que ce média a propagé cette infamie ? Que peut obtenir Jeune Afrique de la présidence de la République après l’avoir intimidé de la sorte ? Ce média prépare-t-il un nouveau tir de sommation ? Quels seraient ses effets collatéraux ? 

Le (CTRI) ne peut pas passer à côté de cette opportunité sublime de donner une bonne leçon à tous ceux qui pensent encore que le Gabon est une république bananière. Imiter la signature d’un chef de l’Etat n’est pas un fait anodin. Sous d’autres cieux, Sylvia Bongo et sa clique auraient risqué plus que cela. Accusée de détournement de fonds publics et de blanchiment des capitaux, faux et usage de faux, ainsi que de recel, elle peut faire des plans sur la comètes, mais elle ne s’en sortira pas aussi facilement.

Le chef bandit Noureddin Bongo Valentin est quant à lui inculpé pour haute trahison, «contrefaçon et usage des sceaux de la république», «falsification et usage d’imprimés officiels d’une institution», «remise et obtention de sommes indues», «corruption», «détournement de deniers publics», «blanchiment de capitaux», «usurpation de titres et de fonctions», la liste n’est pas exhaustive. 

Ces événements montrent à quel point les barons et les thuriféraires de l’ancien régime se battent comme des chiffonniers pour court-circuiter le CTRI et reprendre les rênes du pouvoir. Les Gabonais ne veulent pas avoir un réveil difficile. Ailleurs on utilise les armes, au Gabon on utilise  les médias qui ont sucé l’argent des Bongo.

 

Par Pamphile EBO

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